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Non-retenue par les BRICS, l’Algérie se tourne vers l’OCS

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a indiqué ce mardi 29 août 2023, que l’Algérie se tourne désormais, vers l’Organisation de la coopération de Shanghai (OCS). Recalée par le BRICS, l’Algérie a l’intention de rejoindre l’OCS dont elle est adhérente du consortium interbancaire. Une décision qui ouvre de nouvelles perspectives pour le pays.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a tenu à souligner qu’il n’y avait « aucune animosité » envers les pays membres des BRICS qui ont rejeté la demande d’adhésion de l’Algérie. Il a également précisé : « Nous n’avons pas intégré les BRICS, nous allons continuer les autres démarches pour intégrer la Nouvelle banque de développement et l’Organisation de coopération de Shanghai. »

Qu’est ce que l’OCS ?

L’Organisation de coopération de Shanghai (OSC) est une alliance qui regroupe neuf pays membres : la Chine, l’Inde, le Pakistan, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et l’Iran. L’Algérie, en tant que nation riche en pétrole et en gaz, voit en l’OSC une opportunité de développer de nouveaux partenariats économiques avantageux.

Déjà, en juin dernier, l’Algérie avait manifesté son intérêt à devenir pays observateur au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai, une décision annoncée par Ahmed Attaf dans une interview accordée au média italien Nova. Cette démarche est conforme à la politique du pays visant à diversifier ses alliances et à garantir la protection de ses intérêts nationaux.

L’Algérie deviendra-t-elle membre de l’OCS ?

L’OCS, créée en 2001, a pour mission de favoriser la coopération politique, économique et sécuritaire entre ses membres. Outre les neuf États membres, trois pays jouissent du statut d’observateur (la Biélorussie, la Mongolie et l’Afghanistan), tandis que neuf autres États sont partenaires du dialogue de l’OCS (l’Azerbaïdjan, l’Arménie, l’Égypte, le Cambodge, le Qatar, le Népal, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Sri Lanka).

L’adhésion à l’OCS pourrait offrir à l’Algérie de nouvelles opportunités de partenariats économiques et commerciaux dans des secteurs variés. Cette démarche s’inscrit également dans la politique de diversification de l’économie algérienne initiée par le président Abdelmadjid Tebboune.

En somme, face au refus des BRICS, l’Algérie oriente sa diplomatie vers de nouvelles perspectives en rejoignant l’Organisation de coopération de Shanghai. Cette décision reflète la volonté du pays de jouer un rôle actif sur la scène internationale et de diversifier ses partenariats pour soutenir son développement économique et politique.

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